Le Centre National de Pharmacovigilance et de Matériovigilance (CNPM) a pris part à la 43e réunion du WHO Programme for International Drug Monitoring (PIDM), tenue cette année au Caire.
Placé sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Uppsala Monitoring Centre (UMC), l’événement a rassemblé des experts mondiaux autour des défis actuels liés à la sécurité des médicaments.
Le thème retenu pour cette édition, « Pour une pharmacovigilance inclusive : la pharmacovigilance chez les femmes en âge de procréer et les enfants », a mis en lumière deux catégories de population souvent sous-représentées dans les essais cliniques. Ces groupes, particulièrement sensibles aux effets indésirables, nécessitent une attention accrue afin d’assurer une utilisation optimale et sécurisée des traitements.
Au cœur des discussions figuraient trois axes majeurs. D’abord, le renforcement des mécanismes de surveillance destinés aux médicaments administrés aux femmes en âge de procréer et aux enfants, une priorité guidée par la nécessité de prévenir les complications thérapeutiques. Ensuite, les participants ont débattu des difficultés liées à la collecte et à l’analyse des données pour ces populations spécifiques. Enfin, la dimension internationale de la coopération a été largement soulignée, notamment l’échange d’expériences, l’harmonisation des outils et le partage des bonnes pratiques qui apparaissent comme des leviers essentiels pour réduire les risques médicamenteux à l’échelle mondiale.
La présence du CNPM à ce rendez-vous majeur témoigne de l’implication continue de l’Algérie dans la promotion d’un usage sûr et rationnel des médicaments.
En prenant part activement au réseau mondial de pharmacovigilance coordonné par l’OMS, le CNPM confirme sa volonté d’améliorer la sécurité sanitaire nationale tout en contribuant à l’effort collectif international.
Hassina Amrouni