Un hôpital ougandais a récemment annoncé qu’une femme de 70 ans, Safina Namukwaya, pourrait détenir le record de la maternité la plus tardive en Afrique, ayant accouché de jumeaux jeudi dernier grâce à une fécondation in vitro (FIV).
La FIV, une technique de reproduction assistée, a permis à Namukwaya de donner naissance à un garçon et une fille au Women’s Hospital International and Fertility Center, basé à Kampala, en Ouganda. La FIV consiste à combiner des spermatozoïdes avec des ovules en laboratoire, avant de placer l’embryon résultant dans l’utérus.
L’hôpital a partagé la nouvelle sur sa page Facebook, confirmant que « la mère et les bébés se portent bien. » Ils ont salué la force et la résilience de Namukwaya, déclarant qu’elle était désormais « la mère la plus âgée d’Afrique. »
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision ougandaise NTV, Namukwaya a partagé son parcours difficile vers la maternité tardive. Elle a souligné les défis financiers, révélant avoir dépensé la quasi-totalité de ses économies pour le traitement de FIV. Son partenaire l’a quittée, mais elle a trouvé du soutien auprès du médecin de la clinique de fertilité, qui l’a aidée à financer son voyage depuis la campagne de Masaka, à environ 120 kilomètres à l’ouest de la capitale ougandaise.
Bien que cette réalisation soit exceptionnelle, elle soulève des questions sur la fertilité tardive et les coûts associés aux traitements de FIV. En 2019, des médias locaux indiens ont rapporté qu’une femme de 74 ans avait également donné naissance à des jumeaux grâce à la FIV.
Bien que cette réussite médicale soit célébrée, elle soulève également des questions éthiques et médicales sur la maternité tardive et les défis auxquels sont confrontées les femmes qui aspirent à être mères à un âge avancé.
Nouhad Ourebzani