C’est un petit moment de plaisir que beaucoup de jeûneurs attendent avec impatience : le petit café de l’après f’tour.
Quelle que soit la manière de le préparer ou de leconsommer, ce breuvage à l’odeur enivrante et au goût si suave a de très nombreux adeptes et, durant le mois de Ramadhan, chacun y va de son rituel. Pour les fumeurs, café et cigarette ne vont pas l’un sans l’autre, tandis que d’autres, aiment plutôt le déguster avec cette goutte de « ma zhar » (eau de fleur d’oranger) qui fait toute la différence, d’autres encore préfèrent prendre leur café avec une petite gourmandise, généralement un petit gâteau, une datte ou tout simplement un carré de chocolat…
Le café est, pour certains, une véritable addiction et les premiers jours du jeûne s’accompagnent souvent d’une migraine, en raison du manque de caféine. Les mises en garde des spécialistes à ce sujet sont multiples, le café, malgré ses nombreux bienfaits (riche en antioxydants, stimule l’esprit, anti-migraineux, bon pour le coeur, favorise un bon transit, prévient certains cancers,…) doit tout de même être consommé avec modération et cela est d’autant plus vrai durant le mois de Ramadhan. Une consommation excessive de café peut provoquer, en effet, une déshydratation, en raison des propriétés diurétiques du café et durant le mois de Ramadhan, cela peut s’avérer encore plus dangereux.
C’est pourquoi, une tasse par soirée suffit largement durant le mois de jeûne et, en dehors du mois de Ramadhan, il est recommandé de ne pas dépasser les 400 mg de caféine par jour soit environ 3 tasses, les femmes enceintes ou allaitantes doivent, quant à elles, consommer la moitié de la quantité admise.
Hassina Amrouni