Cancer de la prostate : 3.000 cas détectés en 2018

Les cancers urologiques sont très fréquents, ils comprennent les cancers de la prostate, de la vessie, du rein et des organes génitaux externes, à savoir, les testicules et la verge. Le chef du service d’urologie au centre hospitalo-universitaire Mustapha Pacha, le professeur Abdelaziz Chibane explique «c’est le premier cancer chez l’homme à partir de 50 ans dans le monde et la deuxième cause de mortalité après celui du poumon. En Algérie, il est classé le troisième mais en réalité il occupe la première place.» Le diagnostic du cancer de la prostate doit être fait rapidement à partir de 50 ans, car il est asymptomatique au départ et à partir de 45 ans chez les personnes qui ont des parents ayant déjà ce cancer. A cet effet, Le Pr. Chibane estime «tous les médecins de n’importe quelle spécialité doivent faire l’examen du touché rectal et le dosage du PCA, aux hommes de 50 ans qui viennent consulter comme s’ils demandent un dosage de la glycémie. Un examen biologique qui ne coute pas cher et il est disponible dans tous les laboratoires du pays.» Le spécialiste souligne : «comme le risque après 65 ans est très élevé, le dépistage à partir de cet âge est dépassé. Il n’a de valeur que par rapport à l’incidence sur le taux de mortalité.» Pour le dépistage du cancer de la prostate, on ne peut pas parler du dépistage de masse mais de dépistage individuel ce qui est recommandé. L’espérance de vie chez l’algérien est de 76 ans. Faire un dépistage de masse à 75 ans coute beaucoup d’argent. C’est pour cette raison que toutes les sociétés savantes à travers le monde insistent sur le dépistage individuel. S’agissant des traitements, le Pr. Chibane précise : «c’est un cancer pris en charge comme tous les autres cancers en Algérie.

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