Cancer de la prostate: Manger des légumes ralentirait la maladie, selon une étude

Figurant en tête des cancers masculins, le cancer de la prostate touche, chaque année, environ 1,3 million d’hommes dans le monde.
Si la prise en charge de cette maladie repose souvent sur la chirurgie et la radiothérapie, le chemin de la guérison reste long et parfois fastidieux d’où un suivi rigoureux, comme dans tous les cancers, pour prévenir les éventuelles récidives.
Une récente étude américaine, réalisée à San Francisco par une équipe de chercheurs de l’Université de Californie et publiée dans la revue Jama Network met l’accent, dans le cas de cette pathologie, sur la nécessité d’une consommation « accrue » de légumes, fruits et céréales pour en ralentir la progression.
Pour parvenir à leurs conclusions, les chercheurs ont suivi 2062 hommes atteints du cancer de la prostate pendant en moyenne 6,5 ans après leur diagnostic. Ils ont alors constaté que, chez les hommes qui avaient une alimentation riche en aliments végétaux, le risque de progression de la maladie a baissé de 47%, une baisse significative, comparée à ceux qui en mangeaient moins.
Selon Vivian Liu, coordinatrice principale de la recherche clinique à l’Université de Californie, il n’est pas nécessaire d’être végétarien, il faut manger « 8 portions de fruits, légumes ou céréales complètes » et conserver près « de 4 portions de viande, œufs ou produits laitiers ». En fait, les vitamines et minéraux fournis dont sont gorgés les végétaux vont jouer « un rôle clé dans le renforcement des défenses immunitaires. Ils possèdent des propriétés anti-inflammatoires et protègent contre la transformation et la multiplication des cellules cancéreuses. Ce régime alimentaire agit donc comme une sorte de bouclier contre la transformation et la multiplication des cellules cancéreuses ». Ceci, contrairement aux « aliments d’origine animale comme l’IGF1 dans les produits laitiers ou les produits cuits à haute température, libèrent des substances toxiques comme les amines hétérocycliques, peuvent au contraire, favoriser la croissance des tumeurs ».
Il est à noter que des recherches similaires effectuées par d’autres équipes scientifiques à travers le monde abondent dans le même sens, en soulignant les bienfaits des fruits et légumes sur l’appareil urinaire et sexuel masculin, tout en prévenant que malgré tout « ces pratiques diététiques ne remplacent pas mais complètent les traitements médicaux ».
Hassina Amrouni

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