« Octobre Rose », le mois dédiée à la sensibilisation des femmes contre le cancer du sein vient à peine de tirer à sa fin qu’une nouvelle scientifique vient nous apprendre encore un peu plus sur les facteurs déclenchant de cette maladie qui continue à tuer même si elle peut être traitée si elle est détectée à temps.
En effet, Selon des chercheurs britanniques, les femmes « lève-tôt » auraient moins de risques de développer un cancer du sein au cours de leur vie.
La découverte, présentée début novembre à la conférence de l’Institut national de la recherche contre le cancer (NCRI), découle du suivi sur huit ans des données de 410.000 femmes britanniques âgées de 40 à 70 ans, rapporte la BBC. Sur les huit ans qu’a duré l’étude, deux « lève-tard » sur cent ont développé un cancer du sein, contre une « lève-tôt » sur cent.
L’étude britannique explique que l’horloge biologique pourrait avoir une influence sur les risques de cancer. Lors de leurs recherches, les scientifiques ont tout d’abord analysé 341 fragments d’ADN, les uns associés à la durée du sommeil et les autres aux insomnies, pour arriver à déterminer si une personne était plutôt de nature « lève-tard » ou « lève-tôt ».
Ils ont ensuite confronté ces informations aux données de 180.000 femmes inscrites dans le projet national de banque biologique et à celles de 230.000 femmes participant à une vaste étude sur le cancer du sein. L’étude a reposé sur une méthode appelée « randomisation mendélienne », qui permet d’affiner les relations entre un facteur de risque et une maladie.
Les chercheurs ont analysé des fragments d’ADN qui déterminent si une personne est plutôt du soir ou du matin. Selon les résultats, le risque de cancer du sein était 40 à 48 % moins élevé chez les alouettes que chez les chouettes.
L’étude a également mis en évidence un risque supplémentaire de cancer du sein chez les femmes qui dormaient plus longtemps que la durée recommandée de sept à huit heures par nuit, précise USA Today. Le docteur Rebecca Richmond, de l’université de Bristol considère que cette découverte « est potentiellement très importante, car le sommeil concerne tout le monde est peut être facilement modifié ». Mais il est encore trop tôt pour donner des indications à suivre pour prévenir ce risque.
Le docteur Richmond explique à la BBC qu’il faut encore « comprendre ce qui fait qu’une personne du soir court plus de risque qu’une personne du matin, découvrir la relation ». L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait déjà établi un lien probable entre la perturbation de l’horloge biologique liée aux horaires de travail décalées, et les risques de cancer.
Tinhinane B.