Outre les structures étatiques, les associations et organismes privés déploient aussi beaucoup d’efforts pour la prise en charge des autistes.
Il est à noter, à cet effet, que pas moins de 25 centres sont gérés par des associations. Selon le ministère de la solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, « des mesures ont été prises pour l’encouragement, le soutien et l’accompagnement des associations activant en matière de soutien des personnes handicapées, dans la création d’établissements de prise en charge des enfants autistes. (…) Ces centres bénéficient en priorité des aides financières octroyées par le ministère aux associations à caractère social et sont associés aux sessions de formation spécialisées ».
Par ailleurs, trois centres expérimentaux pour la prise en charge des enfants autistes ont ouvert leurs portes, « en coordination avec les différents secteurs concernés, au niveau des wilayas d’Alger, Bouira et Constantine ». Pour ce qui est du centre d’autisme « la Maison de l’Enfance » de Ben Aknoun, il prend en charge 147 enfants, celui de Bouira 210 enfants et le centre de Constantine 160 enfants ».
A Alger, plus précisément à Kouba, le cas de l’association Sham’s est édifiant. Cette association créée en 2008 est un véritable îlot de sérénité pour les dizaines d’enfants en situation de handicap qui fréquentent régulièrement les lieux.
Outre la large palette d’activités à des fins thérapeutiques proposées aux adhérents (théâtre, musicologie ou arts plastiques…), les personnes aux besoins spécifiques y retrouvent aussi une grande bienveillance et ce, grâce à un personnel entièrement dévoué, à sa tête le directeur de l’association, Djamel Merahi mais aussi grâce à cette relation établie avec des personnes « valides » avec lesquelles sont partagés des moments où tolérance et acceptation de l’autre prennent tout leur sens.
Kamir B.