Une revue systématique publiée dans The Lancet Global Health confirme que le coma non traumatique constitue une cause majeure de mortalité et de morbidité neurologique chez l’enfant en Afrique subsaharienne. L’analyse, fondée sur des études cliniques de qualité variable, identifie principalement le paludisme cérébral, les infections bactériennes du système nerveux central et les encéphalites virales comme étiologies dominantes.
Le taux de mortalité reste élevé, dépassant souvent 20 %, tandis que près de la moitié des survivants présentent des séquelles neurologiques permanentes. Les chercheurs soulignent l’absence de ressources en soins intensifs pédiatriques, en diagnostic précoce et en traitements adaptés, facteurs aggravant la situation.
Ils appellent à des stratégies coordonnées pour améliorer la prévention des maladies infectieuses, la reconnaissance rapide du coma, et l’accès aux soins critiques, tout en plaidant pour une standardisation des critères diagnostiques dans les futures recherches.
Ces données doivent alerter les autorités sanitaires internationales et encourager des investissements ciblés pour réduire un fardeau encore largement sous-estimé.
Nouhad Ourebzani