La vie professionnelle est toujours marquée par des rencontres hors pair qui continuent à donner un sens à tout ce qu’on fait. Il en est ainsi dans le cursus des études médicales où certains professeurs se distinguent par leur professionnalisme et leur dévouement et contribuent ainsi à faire aimer leur métier aux jeunes étudiants qui sont la relève d’aujourd’hui.
Mustapha Ouazene, médecin au centre hospitalo-universitaire (CHU) Nefissa Hamoud, à Hussein Dey, a tenu à nous parler de M. Aït Benamar, Professeur en médecine et de la façon dont il a été marqué par l’humilité de cet homme. Il le cite en exemple dans le contexte actuel qui sévit dans les services de santé publique tourmentés par les tensions socioprofessionnelles et les intérêts de tous ordres.
« Notre maître, le Pr Ait Benamar, je l’ai connu à Laperrine, lorsque j’étais en deuxième année de médecine. Il était directeur de la scolarité et il tendait une oreille attentive à toutes nos doléances de même qu’il n’hésitait pas à intervenir en faveur de tous ceux qui avaient des soucis même d’ordre sociaux », dira Mustapha Ouazene. Il se rappelle que le Pr Ait Benamar faisait la navette à pied de la clinique des Orangers où il officiait à Laperrine et ce plusieurs fois par jour de même qu’il rendait visite à ses à 5 heures du matin pour leur transmettre tout son savoir. « Moi, j’ai aimé la chirurgie grâce à lui ; c’est un chirurgien hors-pair, excellent et virtuose du bistouri », témoigne le médecin de l’hôpital Parnet. « En tout cas, pour moi, il reste la référence même à mon âge. En travaillant à Parnet, je me réfère toujours à lui à chaque fois que je me trouve façon à un cas compliqué », avoue-t-il.
Le Pr Aït Benamar est « un exemple de déontologie et d’altruisme. Il ne refuse jamais de soigner un malade et propose même ses services en dehors de la clinique. Moi, je ne connais pas un chirurgien qui ne se fait pas tout petit devant lui », conclut le Dr Mustapha Ouazene.
Thinhinane. B.