Face à la propagation dangereuse du Covid-19, beaucoup de pays touchés par ce virus ont contraint leurs populations au confinement, total pour certains, partiel pour d’autres.
Non épargnée par cette pandémie, l’Algérie vit, elle aussi, une période de confinement qui n’est pas toujours facile à vivre, mais chacun doit prendre son mal en patience pour traverser cette épreuve sans trop de mal.
Selon le Dr Nadia C. : « le Covid-19 est entrain de modifier nos comportements et, face à incertitude, il est normal de ressentir de l’anxiété mais il est nécessaire de savoir la gérer pour pouvoir surmonter cette situation ». Elle ajoute : « Nous sommes dans ce qu’on appelle en psychologie, une situation de contagion sociale où nos émotions se propagent jusqu’à déclencher des situations de stress et d’angoisse voire même de panique. Cette dernière modifie notre mode de vie et, pire, elle nous conduit à des comportements irrationnels.
C’est grâce à l’anxiété que nous réagissons au danger et, dans le contexte actuel, en l’occurrence celui de cette pandémie du Covid-19, elle doit être notre alliée et non une source d’inquiétude qui nous conduit vers des comportements dénués de sens ».
Tout en affirmant que chacun d’entre- nous doit lutter contre cette peur qui peut être aussi dangereuse que le virus lui-même, elle préconise de faire appel à toute notre force et énergie mentales pour garder son calme, même si ce n’est guère facile. « Pour y arriver, il faut entraîner son approche mentale en réduisant l’activité de l’amygdale cérébrale et de nos émotions pour activer le cortex préfrontal, partie du cerveau qui nous permet d’agir de manière plus pondérée », explique-t-elle.
Elle explique que, durant ces jours de confinement, il est conseillé d’éviter « l’infoxification », c’est-à-dire ne pas faire de l’information autour de ce virus une obsession.
Lutter contre une peur irrationnelle de la contamination au Covid-19, en appliquant les consignes sanitaires, faire preuve de sang- froid face à toutes pensées négatives qui nous assaillent, en cherchant, par exemple, des réponses fiables et rassurantes à nos multiples questionnements.
Par ailleurs, au lieu d’anticiper sur les événements, il est préférable de gérer le moment présent. Pour cela, il est bon d’installer une routine quotidienne, rester en contact avec les personnes qui nous sont proches mais dont on est séparé (parents, frères, neveux, cousins…), en communiquant avec eux via le téléphone, skype…
Se fixer des objectifs à court terme et ce, en maintenant des activités avec sa famille et ne pas perdre de vue ses autres objectifs (à moyen ou long terme) qui nous permettent de garder espoir.
«J’espère que ces conseils vous aideront à traverser cette épreuve avec sérénité, et soyons solidaires », conclura-t-elle.
Kamir B.