Le journaliste, écrivain, poète, nouvelliste et scénariste Belkacem Rouache n’est plus. Une bien triste nouvelle pour tous ceux qui l’ont connu et côtoyé dans le milieu de la presse et de la télévision où il officiait en tant que scénariste de fiction.
Né à Dellys, le 16 mars 1951, Belkacem Rouache a voué toute son existence à l’écriture. Poésies, nouvelles, romans, scénarii, articles de presse, le défunt s’est essayé mais a surtout brillé dans tous les genres. Parmi ses ouvrages figurent notamment «« Certitude incertaine », « Tant que le soleil se lèvera » et « Quand la pierre a soif, elle va à la mer » (poésie), « La Grotte », suivies d’un corpus « Chant des sirènes » (nouvelles), « Naufrage rythmé » et « L’homme qui regarde la mer » (romans).
Le défunt s’est également consacré avec beaucoup de talent à l’écriture scénaristique, une collaboration fructueuse avec la télévision algérienne autour de productions comme « Pas de Gazouz pour Azouz », « Chahra »,…)
Le regretté a, par ailleurs, mené une riche carrière dans la presse. Journaliste culturel, il a contribué à élever le niveau de la presse culturelle en proposant au lectorat des articles critiques de très haute facture. Au cours de son cursus journalistique, il a aussi pris sous son aile, un grand nombre de stagiaires, devenus aujourd’hui, des journalistes confirmés et occupant pour certains d’entres-eux des postes de responsabilités au sein des rédactions de presse.
Le monde de la presse et de la télévision pleurent aujourd’hui, plus qu’un collègue, un ami qui a aussi marqué son entourage par sa grande gentillesse, sa sensibilité et sa simplicité.
Hassina Amrouni
