De nombreuses étapes dans la prise en charge des malades au sein des hôpitaux du secteur public sont payantes.
D’incessants va-et-vient sont effectués entre les services des infrastructures hospitalières et les centres d’imagerie et laboratoires qui accomplissent moyennant le paiement de fortes sommes ce que celles-ci (les infrastructures) ne sont pas en mesure d’assurer (scanners, radiographies et autres). Il faut ajouter à toutes ces dépenses les frais induits par le transport dans des ambulances appartenant à des particuliers lorsque le malade n’est pas en mesure de se déplacer.
Une aberration selon les proches qui se retrouvent dans l’obligation de faire appel à ce type de véhicule. Transportée en urgence tôt le matin par le SAMU vers un de nos hôpitaux, cette jeune femme doit être hospitalisée mais elle n’a pas la chance de trouver un lit et c’est là que commence le calvaire de sa famille qui apprend qu’il n’y a pas d’ambulance.
« Nous étions désemparés et ne savions pas quoi faire » indiquent ses proches qui déplorent le fait que leur malade ait été abandonnée à son sort et qu’ils dont dû appeler un ambulancier privé aussi bien pour la transférer vers un autre hôpital que pour la ramener à la maison.
Nadia Rechoud