Éclaircissements sur l’activité des pharmaciens : Les ministère du commerce apporte des précisions sur la vente des produits autorisés

Dans une déclaration récente rapportée par l’APS, Samy Kolli, le Directeur général de la Régulation et de l’Organisation des activités au ministère du Commerce et de la Promotion des Exportations, a fourni des éclaircissements cruciaux sur l’activité des pharmaciens . La question qui préoccupait les esprits portait sur le code actuel de l’activité du pharmacien au registre du commerce, le fameux « 602 101 », suscitant des interrogations quant à sa conformité avec la vente des produits autorisés en pharmacie. Les déclarations du représentant du ministère du commerce se déclinent comme un éclairage en direction des pharmaciens suite à la montée au créneau du SNAPO et du SNPAA qui ont dénoncé une sorte de restriction des activités dans la profession. 

Selon M. Kolli, le code en question continue de permettre aux pharmaciens de vendre la liste des produits autorisés à la vente en pharmacie. En vertu de la décision n° 52 datant du 10 juillet 1995, les pharmaciens sont autorisés à commercialiser une gamme de produits, comprenant des médicaments, des dispositifs médicaux, des produits d’hygiène, des produits pour bébés et enfants, ainsi que des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle.

Une clarification importante a été apportée concernant la vente de dispositifs médicaux et de produits para-pharmaceutiques. M. Kolli a souligné que la réglementation actuelle ne restreint pas les pharmaciens dans la commercialisation de ces produits, dissipant ainsi les doutes qui auraient pu exister à ce sujet.

Cependant, une nuance est à noter. Avant d’ajouter la mention « vente de fournitures médicales ou de produits para-pharmaceutiques » au code 602.101, les opérateurs concernés doivent soumettre une demande à la Commission de mise à jour de la nomenclature des activités économiques ou déposer une demande auprès du ministère de la Santé. Le syndicat des pharmaciens a également un rôle consultatif dans ce processus.

Par ailleurs, l’article a mis en lumière une restriction légale quant à la réalisation de certains services liés à la santé par les pharmaciens, tels que les analyses et les tests médicaux. Cette interdiction, établie en 2015 par le ministère de la Santé, trouve sa base dans la définition de la liste des activités libres non soumises à l’enregistrement au registre du commerce.

Les clarifications apportées par Samy Kolli permettent-elles de dissiper les ambiguïtés entourant l’activité des pharmaciens ? wait and see !

Nouhad Ourebzani

 

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