L’hygiène des mains, de l’eau et des aliments que nous consommons, un aspect primordial pour préserver la santé de toute contamination. Les bactéries sont présentes un peu partout et leur élimination est indispensable.
Il ne faut pas attendre l’apparition d’une épidémie pour penser à la salubrité des lieux où nous évoluons, de notre cité, des objets que nous manipulons et de notre nourriture. La propreté des mains figure parmi les recommandations de l’OMS, une journée mondiale lui est même dédiée. Un geste à inculquer aux enfants qui doivent se laver les mains après leurs jeux, après avoir déposé un sac poubelle dans le bac du quartier, avant de toucher un aliment… Il est également à réapprendre aux personnes âgées qui perdent certains repères et qu’on doit surveiller quant à leur toilette et au lavage de leurs mains.
Dans nos foyers, l’heure est à l’extrême vigilance – bien que celle-ci doit être de tous les instants – afin de barrer la route à la propagation de cette maladie infectieuse et d’en prémunir les membres de la famille. Les fruits et légumes doivent être bien lavés et débarrassés de leur peau, certains doivent être évités tels que le melon et la pastèque.
Bien que l’eau ait été déclarée potable par les autorités sanitaires, il est préférable de la faire bouillir. La consommation des eaux minérales s’étend, il est vrai, mais très nombreuses sont les familles qui ne peuvent se l’offrir quotidiennement. L’épidémie de choléra qui semble nous surprendre alors que l’insalubrité de nos villes a atteint son summum devrait donner à réfléchir aussi bien aux pouvoirs publics qu’à la population quant à la nécessité de revoir nos comportements.
Nadia Rechoud