Galanga (خولنجان ou خنجلان) : Un rhizome aux bienfaits multiples
Moins connu que le gingembre -dont il est de la même famille-, le galanga est une plante originaire d’Asie utilisée en cuisine pour relever divers plats. Il fait, aussi, partie des épices entrant dans la composition de « Ras el hanout ».
Cependant, là n’est pas le seul usage de ce rhizome. En effet, le galanga est très usité en phytothérapie en raison des multiples bienfaits qu’il peut apporter à notre organisme.
Cette racine -consommée fraîche, sèche ou en poudre- possède des propriétés digestives, elle stimule l’appétit, aide à lutter contre les nausées, les flatulences et les maux d’estomac. Toutefois, il ne faut pas en abuser, car le galanga peut être irritant pour l’estomac.
Dans la médecine chinoise, on utilise le galanga pour soigner divers maux, comme le rhumatisme, l’arthrose, l’arthrite, les douleurs dorsales, la sciatique mais aussi les douleurs dentaires ou les maux de tête. Les Chinois le recommandent aussi pour revitaliser l’organisme car le galanga a un pouvoir énergisant aussi bien sur le physique que sur le psychique.
Le galanga aide, par ailleurs, à réduire le taux de mauvais cholestérol et les risques de maladies cardiovasculaires.
Enfin, les scientifiques lui reconnaissent une action anticancéreuse notamment sur les tumeurs du poumon, de l’estomac ou du sein et ce grâce à son pouvoir antioxydant.
Il est à noter que le galanga peut avoir des contre-indications, aussi, il est important de demander l’avis du médecin avant tout usage en phytothérapie.
Hassina Amrouni