Des camions destinés à émettre des sons nocifs à la santé et causant des dommages allant jusqu’à la surdité voire la mort, sont réutilisés actuellement par les forces de l’ordre afin de disperser les foules de manifestants, à Alger notamment. Ils ont refait leur apparition vendredi 7 juin l’occasion des marches pacifiques des populations à Alger, plus précisément au niveau du carrefour en bas de la présidence de la république ainsi que devant l’hôtel Aurassi.
Ces camions NIMR ISV avec dispositif de canon à sons sont fabriqués en Algérie et ont fait leur apparition début avril à Alger pour disperser les manifestants pacifiques. Leur usage avait été dénoncé avec force par des médecins spécialistes en ORL et relayés par les défenseurs des droits de l’Homme.
Comme nous l’avons écrit dans notre édition du 11 avril 2019 sur le site esseha.com, ce type de matériel, interdit de par le monde pour son impact nocif sur la santé des citoyens, cause des pertes d’audition, des nausées et des vomissements et d’autres graves dommages au niveau des poumons, pouvant aller jusqu’à la mort.
Les pouvoirs publics sont de nouveau interpellés à propos de l’utilisation de ces camions blindés dans l’arsenal répressif de la police.
Il faut savoir que ce véhicule blindé tant décrié « peut transporter 8 policiers équipés, dispose de 10 pots lance grenades fumigènes ou lacrymogènes et d’un dispositif LRAD (Long Range Acoustic Device) d’American Technology Corporation, qui est un canon à son orienté de longue portée qui peut atteindre les 165 décibels, ce qui est l’équivalent du bruit d’un avion et qui dépasse largement le seuil de la douleur qui est de 12 db. En plus cet engin dangereux dispose aussi d’un rayon laser vert qui aveugle momentanément un ou un groupe de manifestants.
Les autorités sanitaires sont de nouveau interpellées pour assurer la protection de la santé des citoyens en demandant le retrait par les forces de police de ce type de matériel dangereux et banni sous d’autres cieux.
Tinhinane B.