Journée mondiale de l’AVC : 60 000 cas par an enregistrés en Algérie

Chaque année, environ 60 000 accidents vasculaires cérébraux sont enregistrés en Algérie
dont un tiers décède.
Les facteurs de risque sont notamment l’âge, le stress, l’hypertension artérielle, le tabac,
l’obésité, le diabète, l’alcool, la mauvaise alimentation, la contraception et la sédentarité.
La journée mondiale de l’AVC, célébrée tous les 29 octobre, permet donc d’informer le
citoyen lambda sur l’importance de la prise en charge immédiate des victimes et ce, dès la
survenue des premiers symptômes à savoir une confusion mentale, des problèmes d’élocution,
des trouble de la compréhension, des vertiges, une parésie ou paralysie d’une partie du corps
ou d’un membre.
Il faut savoir cependant qu’il est possible de « prévenir, traiter et gérer les attaques cérébrales,
en agissant sur les principaux facteurs de risque, à savoir : l’hypertension artérielle, le diabète,
l’obésité, le tabagisme et l’alcoolisme ».
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le premier facteur de risque pour les
attaques cérébrales est l’hypertension et lorsqu’il y a perte d’autonomie suite à un AVC, les
conséquences psychosociales sont considérables (nécessité de soins à domicile ou dans un
foyer, perte du travail, problèmes financiers, isolement social, dépression, problèmes sexuels,
etc.)
Pourtant, un AVC n’est pas une fatalité, surtout lorsque le malade est pris en charge à temps
par une équipe médicale. Généralement, le malade doit arriver dans un délai de 4h30 à
l’hôpital afin de pouvoir agir efficacement (thrombolyse, thrombectomie).
C’est d’ailleurs, le leitmotiv de cette journée : Agir vite pour le cerveau car lorsque survient
un AVC, chaque minute compte, sinon, les lésions peuvent être irréversibles.
Il est donc nécessaire en cette date du 29 octobre de rappeler les causes de l’AVC, les
symptômes qui doivent nous alerter et surtout se dire que chacun d’entre- nous peut-être
touché, y compris les enfants ou les nourrissons. Pour ces derniers, les causes ne sont pas
identifiées dans 50 % des cas. Quant aux symptômes, ils sont proches de ceux de l’adulte, ceci
en plus de crises d’épilepsie et de convulsions. Là encore, la rapidité de la prise en charge
médicale est déterminante.
Kamir B

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