Journée scientifique sur la sclérose en plaques : La mise en place d’un plan national est nécessaire

En marge d’une journée scientifique sur « Les signes rares et invisibles » de la sclérose en plaques, le président de la Fédération nationale des malades atteints de sclérose en plaques, le Dr Ismaïl Kenzoua a appelé à « l’établissement d’un registre national des malades atteints de sclérose en plaques. C’est une urgence car on ne peut prévoir un budget pour prendre en charge cette pathologie si l’on ne connait pas le nombre exact des personnes qui en sont atteintes », précisant que les chiffres actuels font état de quelques 15000 cas au niveau national.

Cette rencontre à laquelle ont pris par tous les chefs de service de neurologie des différentes structures hospitalières du pays a permis aux intervenants de mettre l’accent sur le manque de spécialistes en neurologie, notamment dans les régions reculées du pays, appelant de ce fait, les pouvoirs publics à « renforcer la formation de spécialistes en la matière », précisant que « plus tôt la pathologie est diagnostiquée, mieux c’est pour le patient ».

Saluant la gratuité de la prise en charge des malades atteints de sclérose en plaques, les participants à cette journée scientifique ont également émis le souhait de voir introduire en Algérie les nouvelles molécules qui « même si elles ne guérissent pas le malade, améliorent tout au moins sa qualité de vie ».

A ce titre, le Pr Hakim Leklou, chef de service de neurologie du CHU Lamine-Debaghine de Bab El Oued (Alger), a dans son intervention, plaidé pour « un consensus thérapeutique en indiquant : « nous ne sommes pas là pour revendiquer telle ou telle molécule mais pour discuter raisonnablement du traitement à appliquer en Algérie en tenant compte à la fois de l’intérêt du malade et de la conjoncture économique ».

Le Pr Leklou fera savoir que cette préoccupation majeure a déjà fait l’objet d’une réunion, il y a quelques mois à Blida, en présence d’un grand nombre de chef de service de neurologie, de praticiens et de représentants du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.

Cette rencontre a permis « de dégager une réflexion sur le consensus thérapeutique souhaité ». La tutelle a été invitée à « prendre en considération les propositions émises par les spécialistes intervenant dans la prise en charge de cette maladie », a-t-il noté.

Kamir B.

 

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