L’Institut National de Santé Publique (INSP) accueille du 17 au 21 septembre courant la 4ème session de formation sur le diagnostic bactériologique de la tuberculose par la microscopie. Cette formation, qui s’inscrit dans le cadre du soutien technique au programme national de lutte contre la tuberculose, a réuni des microscopistes venus de plusieurs wilayas du territoire national. Il va sans dire que c’est une étape cruciale dans la mise en œuvre de mesures efficaces pour contrer cette maladie dévastatrice.
La tuberculose, une maladie infectieuse qui continue de représenter un défi pour les systèmes de santé du monde entier, nécessite des méthodes de diagnostic rapides et précises. Dans cette optique, l’INSP a pris l’initiative de former des professionnels de la microscopie pour améliorer la détection précoce de la tuberculose.
A l’occasion de cette session, les participants, venus de divers horizons géographiques, ont également l’occasion de partager leurs propres défis et expériences dans le domaine de la tuberculose, ce qui va enrichir à coup sûr les discussions et les échanges d’idées.
Cette session de formation s’inscrit dans le cadre d’une série d’initiatives menées par l’INSP pour renforcer les compétences des professionnels de la santé impliqués dans la lutte contre la tuberculose. Elle contribue à la réalisation des objectifs du programme national de lutte contre la tuberculose en Algérie et offre de l’espoir pour un avenir où cette maladie ne sera plus une menace pour la santé publique.
La 4ème session de formation sur le diagnostic bactériologique de la tuberculose par la microscopie, organisée par l’INSP, est une bonne initiative dans le sens où elle permet de renforcer les compétences des microscopistes et de promouvoir une meilleure prise en charge de la tuberculose. Cette initiative démontre l’engagement continu de l’Algérie dans la lutte contre cette maladie et offre un rayon d’espoir pour un avenir sans tuberculose.
Rappelons à l’occasion que les cas de tuberculose extrapulmonaire ou ganglionnaire (dite ganglions lymphatiques) représentent près de 70% des cas d’atteintes en Algérie, alors que le reste sont des cas de tuberculose pulmonaire qui est nettement plus grave et plus contagieuse, selon les experts.
En 2021, le responsable du programme national de lutte contre la tuberculose avait signalé une hausse du taux de mortalité des patients infectés par cette maladie, estimée à 1% auparavant, avant de passer à une moyenne de 3% en 2021, au niveau national, tandis que le taux de mortalité dans certaines wilayas a atteint les 9%.
Les spécialistes recommandent à toute personne ressentant les premiers symptômes de cette maladie, notamment une toux persistante (plus de 15 jours), de la sueur, de la fièvre, une perte d’appétit et de poids, à se rendre à une polyclinique pour examen médical et une radiographie pulmonaire.
Tinhinane. B