Dans une notification récente, les autorités de la protection civile ont attiré l’attention du grand public sur les risques inhérents à l’usage des tuyaux en spirale pour le rejet des gaz brûlés émis par divers équipements, comme les chauffages et les chauffe-eau. L’adoption souvent malavisée de cette méthode a été directement liée à des incidents fatals.
L’interdiction formelle de l’utilisation des tuyaux en spirale extensibles en aluminium a été émise de manière catégorique par les instances de la protection civile. Ces tuyaux, couramment employés dans d’autres contextes tels que l’aspiration de poussière ou l’évacuation des fumées de salles de bain, représente un risque latent. Avec le temps, des perforations invisibles à l’œil nu peuvent se développer, provoquant des émanations de gaz potentiellement mortelles lors de l’utilisation pour la décharge des gaz brûlés.
Les autorités insistent sur l’usage du tuyau métallique en zinc en tant qu’alternative sécurisée pour l’évacuation des gaz brûlés. Ce matériau garantit une robustesse fiable et réduit considérablement le risque de fuites dangereuses.
Afin d’éviter tout incident, il est vivement recommandé d’opter pour des conduits métalliques spécialement conçus pour l’évacuation de fumée. Il est impératif de les assembler correctement et d’utiliser du ruban adhésif métallique pour garantir une connexion fiable. En outre, une vérification méticuleuse doit être effectuée pour s’assurer que le conduit d’évacuation de la fumée ne comporte aucun obstacle, tels que des nids d’oiseaux ou des fragments de tissu, susceptibles de compromettre son bon fonctionnement.
Les résidents d’immeubles partageant un conduit d’évacuation principal sont également priés de prendre des précautions supplémentaires. Une vérification approfondie est indispensable pour s’assurer de l’absence de nids d’oiseaux en amont du conduit, ces obstructions pouvant entraver la décharge sécurisée des gaz brûlés.
Ces recommandations et alertes de la protection civile interviennent dans le cadre de la campagne de sensibilisation au risques du monoxyde de carbone et dans un contexte où les services de la Protection civile ont enregistré, depuis octobre dernier seulement, 17 décès dus à l’asphyxie au monoxyde de carbone résultant de fuites de gaz et le sauvetage de 446 personnes, échappant de justesse à une mort certaine en raison de l’inhalation du monoxyde de carbone ou des incendies causés par ces fuites.
Pour toute information complémentaire ou en cas d’urgence, les autorités mettent à la disposition des citoyens le numéro vert 1021 ou le numéro d’urgence 14. Il est impératif que chacun suive ces directives pour garantir la sécurité collective face aux risques potentiels liés à l’évacuation des gaz brûlés.
Amina Azoune