La table de l’iftar au Bangladesh Des plats généreux à base d’aliments nutritifs

Situé en Asie du sud-est, le Bangladesh a la troisième plus grande majorité musulmane du monde, après l’Indonésie et le Pakistan. Sur les 169,4 millions d’habitants, 137 millions sont, en effet, de confession musulmane soit 89,7 % de la population nationale.
Au Bangladesh, l’arrivée du mois de Ramadhan est un événement très spécial, célébré dans la ferveur religieuse et la revivification des traditions bangladaises.
Durant tout le mois sacré, l’ambiance est festive et toutes les villes se parent, pour l’occasion, de lumières et de décorations de circonstance.
Autre tradition répandue durant ce mois sacré : la préparation de certains mets populaires comme le jilapi (zalabia), le beguni, à base d’aubergines et les piyaju, des beignets à l’oignon, cuisinés à l’avance pour être partagés entre les jeûneurs au moment de la rupture du jeûne.
Après la prière du Maghrib, les Bangladais se retrouvent pour le repas de l’iftar, les tables garnies de plats multiples, rappelant la richesse de la gastronomie du pays.
Il faut savoir qu’à l’instar des autres pays d’Asie, le riz constitue l’aliment de base au Bangladesh, toutefois, la cuisine bangladaise est connue pour la variété des aliments utilisés en cuisine, allant des légumes (aubergines, pomme de terre, tomates, oignons, plantains, fèves, gombos, …), aux légumineuses (lentilles rouges ou jaunes, pois chiches, haricot urd, pois d’Angole,…), en passant par les viandes (bovine, mouton, poulet, canard, …), sans oublier, bien évidemment les épices (currys, curcuma, gingembre, cannelle, cardamome, cumin, …).
Parmi les plats présents sur la table de l’iftar au Bangladesh figurent le piazu, à base de lentilles corail et jaune (source de protéines, fibres, calcium, magnésium, …), le beguni (des beignets d’aubergines, un légume riche en vitamine B, E, C et provitamine A), le pakora chou-fleur (croustillants de chou-fleur, source de fibres et antioxydants), les nuggets de poulet, le roulé de poulet, les rouleaux de printemps (galettes de riz farcies, façon boureks), samosas, kabab de poisson, …
Les Bangladais consomment également beaucoup de boissons rafraîchissantes à l’instar du sharbat, boisson à base de jus de fruits et de pétales de fleurs, le milk shake, le smoothie, le rooh afza (mélange de fruits, de légumes, d’herbes et de racines) ou le lacchi (une boisson locale à base de lait).
Pour ce qui est des sucreries, ils sont tout particulièrement friands de jilapi, de falooda (lait sucré auquel est rajouté du vermicelle sucré, du sirop de rose réfrigéré, des perles de tapioca, …) et consomment aussi beaucoup de fruits (pastèque, papaye, banane, mangue, ananas,…).
Pour résumé, la cuisine bangladaise se base essentiellement sur le riz et les épices, associés aux viandes, poissons, légumes ou légumineuses. Des aliments préparés le plus souvent avec du ghee (du beurre clarifié qui présente un intérêt sur le plan cardiovasculaire et permet de réduire le taux de mauvais cholestérol dans le sol) et de l’huile de moutarde (source de vitamine A, fer, calcium et minéraux).
Hassina Amrouni

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