L’alimentation ramadanesque et les facteurs de risque de pathologies graves

Les habitudes culinaires changent pendant le Ramadhan, période durant laquelle les plats gras ont la faveur des jeûneurs. Oubliés l’alimentation qui caractérise la cuisine de tous les jours, plus légère pour l’estomac et plus ou moins saine. On ne saurait imaginer la table sans ces  mets à la sauce mordorée dans la préparation desquels entrent obligatoirement les matières grasses (viande rouge, beurre, margarine et le fameux cheddar très utilisés ces derniers temps).

Les appellations sont aussi variées que les saveurs de toutes ces préparations qui composent les différents menus du mois, affectionnées mais non sans danger sur la santé. Nous le savons tous, contrairement à nos mères qui redoublaient d’ingéniosité dans la confection des plats traditionnels et qui usaient généreusement de gras sans en connaître les risques, les temps sont à l’inquiétude à propos du taux de cholestérol et de triglycérides qui se sont répandus au sein de la population en raison de la malbouffe (les fast-foods ont le vent en poupe) et qui sont devenus des problèmes de santé publique.

Mais on ferme les yeux pendant ce mois sur les risques encourus par l’organisme pour ne favoriser que les papilles gustatives et les pupilles qu’enchante la vue de ces « merveilles » sur la table. Il ne faut toutefois pas perdre de vue qu’on en paye les conséquences puisqu’il peut en résulter certaines pathologies tels que le diabète, l’obésité, l’hypertriglycéridémie et l’hypercholestérolémie.

Ces affections, prises chacune à part ou ensemble (lorsqu’elles se réunissent au sein de l’organisme) peuvent avoir des complications et aboutir sur des maladies cardiovasculaires suite à un excès de graisse qui peut s’accumuler dans le sang et se déposer sur les parois des artères, bouchant ces dernières. C’est l’athérosclérose que les spécialistes qualifient de véritable bombe à retardement. L’issue de l’encrassement des artères, un « manque de sang et d’oxygène (qui) provoque la mort de cellules, c’est-à-dire un infarctus ». Le meilleur moyen de prévention de ces pathologies reste donc l’adoption d’une alimentation saine et d’une bonne hygiène de vie.

Nadia Rechoud

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