Hier, mercredi, le ministre de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique, M. Ali Aoun, a accordé une audience importante au président de l’Association Algérienne de Biotechnologie et de Recherche Médicale, M. Salah Eddine Sahraoui. Au cours de cette rencontre, qui s’est déroulée au siège du ministère, les discussions ont porté sur les nouvelles approches économiques et de recherche visant à améliorer la prise en charge des maladies rares en Algérie.
M. Sahraoui a présenté au ministre les développements récents dans le domaine de la biotechnologie et de la recherche médicale, mettant en avant des méthodes novatrices pour le diagnostic et des médicaments innovants destinés à accompagner les patients atteints de maladies rares. Le ministre, attentif aux enjeux cruciaux de la santé publique, a exprimé son intérêt pour ces avancées et a souligné l’importance de coordonner les efforts entre les associations spécialisées et les services du ministère.
Au cours de cette audience accordée au président de l’Association Algérienne de biotechnologie et de la recherche médicale, le ministre a insisté sur la nécessité de développer une planification conjointe entre les associations actives dans le domaine des maladies rares et les autorités ministérielles. L’objectif est de faciliter l’enregistrement des médicaments innovants tout en accompagnant les laboratoires dans le processus de diagnostic précis de ces maladies rares. Le ministre a également évoqué la possibilité d’activer des contrats d’efficacité avec les secteurs concernés afin de garantir la disponibilité de ces médicaments à des coûts optimisés.
Cette réunion prend tout son sens dans le contexte des directives émanant du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a souligné l’importance de prendre en charge les maladies rares et de coordonner avec les associations spécialisées pour relever ces défis complexes en matière de santé.
Cette rencontre entre le ministère de l’Industrie et de la production Pharmaceutique et l’Association Algérienne de Biotechnologie s’annonce ainsi comme un pas significatif vers une approche intégrée visant à améliorer la qualité des soins pour les patients atteints de maladies rares en Algérie.
Nouhad Ourebzani
