Par ignorance ou en connaissance de cause, nous malmenons nos reins à travers une alimentation malsaine, comme l’excès de graisse et de sodium, l’abus de sodas et de boissons gazeuses qui risquent de mettre leur fonctionnement en péril. C’est aussi le cas lorsqu’on ne boit pas assez d’eau dans la journée, une quantité insuffisante rendant le travail rénal difficile et nécessitant beaucoup d’efforts.
Il est utile de rappeler les fonctions des reins : ils régulent la quantité d’eau dans le corps humain, éliminent les déchets et les toxines et produisent des hormones qui contribuent à réguler la tension artérielle, à produire des globules rouges et à maîtriser le taux de calcium dans l’organisme.
Il est évident que ces fonctions sont perturbées lorsque ces organes sont soumis à rude épreuve à travers la manière hasardeuse de s’alimenter et de faire fi de la nécessité de consommer ce précieux liquide qu’est l’eau (nombreuses sont les personnes qui ne boivent que lorsque la soif est irrépressible). Pendant le Ramadhan, la question qui se pose et s’il faut s’inquiéter ou pas quand du fait du jeûne on s’abstient de s’abreuver.
Jeûner signifie en effet que l’on se prive d’eau pendant plusieurs heures. Mais les spécialistes ne donnent pas de réponse à ce sujet, étant plutôt confrontés au problème de patients atteints de pathologies rénales. Les risques sont réels selon eux lorsque les reins sont malades ou endommagés, il est d’ailleurs relevé que les coliques néphrétiques surgissent pendant le Ramadhan dans les situations d’affections au niveau des reins.
Les conseils sont prodigués selon les cas, et l’interdiction ou non de jeûner est conditionnée par l’état de ces organes. S’il n’est pas interdit pour les patients souffrant de lithiases d’observer le jeûne, il l’est par contre formellement pour ceux atteints d’insuffisance rénale ou subissant des dialyses. Il faut savoir aussi que le médecin traitant peut proscrire le jeûne quand le malade est soumis à un traitement médical à heures fixes.
Nadia Rechoud