Manger tard le soir est une mauvaise habitude que tout le monde connait. Mais il fallait s’attendre que comme toute mauvaise habitude, elle entraîne des conséquences souvent irréversibles pour la santé humaine.
Ainsi, Apres avoir analysé les données de centaines de personnes, des scientifiques ont prouvé l’existence d’une liaison entre les dîners tardifs et le cancer du sein chez les femmes et de la prostate chez les hommes.
Des chercheurs du Global Health Institute de Barcelone ont conclu que l’habitude de manger moins de deux heures avant d’aller se coucher pouvait augmenter le risque de développer un cancer du sein et de la prostate. Leur étude est publiée dans la revue International Journal of Cancer.
Les spécialistes ont analysé les données sur la maladie de 621 patients atteints d’un cancer de la prostate et de 1.205 patientes atteints d’un cancer du sein. En outre, ils ont recueilli un groupe témoin de bénévoles qui n’avaient pas de cancer, composé de 1.321 femmes et 872 hommes qui ont répondu à des questions sur le régime de sommeil qu’ils suivaient et les horaires de leur repas du soir.
En conséquence, les chercheurs ont constaté que ceux qui mangeaient au moins deux heures avant le sommeil, le risque de développer un cancer du sein diminuait de 16% et de 26% pour le cancer de la prostate par rapport à ceux qui se couchaient immédiatement après leur dîner.
Cet effet était le plus prononcé chez les « lève-tôt » et chez ceux qui adhéraient aux recommandations standards pour la prévention du cancer comme conserver un poids corporel sain et ne pas consommer d’alcool.
Outre la prise de poids inévitable à cause du stockage des sucres lents, surtout après des repas copieux, le fait de manger tard favoriserait l’apparition du diabète, de même que cela fait augmenter les risques des accidents cardiovasculaires.
Gare au grignotage !
Une étude américaine rendue publique affirme que le grignotage nocturne peut être dangereux pour la santé. Se mettre en face de sa télé et grignoter du chocolat ou de la glace, c’est une manie si agréable qu’il est tellement difficile de ne pas récidiver.
Mais une étude de l’Université de Californie remet en cause nos certitudes. Les scientifiques ont réussi à démontrer que grignoter à des heures irrégulières, notamment tard dans la nuit, avait un impact sur nos fonctions cognitives.
L’Université de Californie n’est pas la seule à avoir étudié nos comportements alimentaires. La Perelman School of Medicine de l’Université de Pennsylvanie s’est également penchée sur ces habitudes alimentaires.
Le résultat confirme que manger tard augmente le taux de glucose et d’insuline dans le sang, ce qui à long terme peut causer un diabète de type 2. De plus, manger ou grignoter tard peut affecter notre taux de cholestérol et augmenter le risque de maladies cardiaques. Il va donc falloir songer à limiter le grignotage et le faire une fois de temps en temps.
Tinhinane B.