Hier mardi, le Syndicat National des Pharmaciens Algériens Agréés (SNPAA) a publié un communiqué fort, exprimant son mécontentement face aux récentes modifications apportées par la Commission Nationale de la Nomenclature des Activités Économiques, qui restreignent les activités des pharmacies. Cette déclaration souligne l’impact négatif de ces changements sur la profession pharmaceutique et met en lumière les conséquences potentielles sur la prestation des services de santé aux citoyens.
La décision de la Commission Nationale de la Nomenclature des Activités Économiques de limiter les activités des pharmacies à la vente de médicaments et à certains équipements a suscité une vive réaction du SNPAA. Cette mesure, contraire aux lois régissant la profession de pharmacien et à l’esprit de la loi sur la santé 11/18, a été qualifiée de restrictive et préjudiciable à la mission des pharmacies en tant qu’acteurs clés du système de santé.
Le SNPAA insiste sur le rôle central des pharmacies en tant qu’espaces de santé accessibles à la population, soulignant leur importance dans la fourniture de soins de qualité. Le syndicat rappelle, à titre d’illustration, le rôle des pharmaciens dans le conseil, le dépistage et la vaccination des citoyens lors de la pandémie.
Face à cette situation, le SNPAA souligne que son bureau national est désormais en session ouverte jusqu’au règlement de cet épineux dossier, et appelle les autorités compétentes à reconsidérer ces modifications, les qualifiant d’incompatibles avec les intérêts de la profession pharmaceutique et du système de santé national. Le syndicat affirme également que le bureau national est prêt à entreprendre toutes les actions nécessaires pour restaurer les droits naturels des pharmaciens et contribuer à l’enrichissement de la nomenclature en vigueur.
Le SNPAA est le deuxième syndicat à monter au créneau pour dénoncer ces modifications de la nomenclature des activités économiques. L’autre syndicat ayant dénoncé une telle décision est le SNAPO.
Meriem Azoune