La fumée de tabac ambiante (FTA) respirée par une personne exposée au tabagisme passif est un mélange de fumée du courant secondaire (environ 80 %) et de fumée du courant tertiaire. La fumée de cigarettes contient environ 4 000 substances chimiques différentes, dont 60 substances cancérigènes.
Le tabagisme passif est la cause la plus fréquente de pollution domestique et également la plus dangereuse. L’exposition à la fumée de cigarette durant de longues périodes dans des lieux où l’on passe plus de 80 % de son temps a plus d’effets néfastes que la pollution atmosphérique. Le tabagisme passif est responsable de 3000 à 6000 morts par an chez des personnes qui ne fument pas.
On appelle tabagisme passif le fait d’inhaler involontairement de la fumée de cigarette produite par un ou plusieurs fumeurs situés dans l’entourage d’un non-fumeur.
Les risques liés au tabagisme passif sont moins important que les risques encourus directement par les fumeurs, mais des symptômes sont malgré tout constatés chez les non-fumeurs.
Le tabagisme passif implique des répercussions néfastes sur la santé dépendant de l’intensité et de la durée d’exposition à la fumée. Le risque de cancer est augmenté et le tabagisme passif a pour conséquence une altération de la fonction respiratoire et une augmentation des risques d’apparition d’un asthme ou d’une bronchite chronique.
Le tabagisme passif représentait encore récemment le premier agent cancérogène sur les lieux de travail. Il augmente de 50% les risques de faire un infarctus.
Un enfant, lorsqu’il est exposé au tabagisme passif, a plus de chance de développer des rhinopharyngites, d’asthme, de bronchites et d’otites.
Une personne qui ne fume pas et qui vit avec un fumeur augmente de 25% les risques d’accident cardiaque, de de 25 % le risque de cancer du poumon et surtout multiplie par deux les risques d’accident vasculaire.
Maya Achour