Considérées comme un problème très fréquent qui tourmente les parents, les coliques du nourrisson se manifestent quelques semaines après la naissance par des maux de ventre qui font souffrir le bébé. Une souffrance qu’il exprime par des crises de pleurs intenses et inhabituelles de durée variable, qui se produisent généralement plus d’une fois par semaine, souvent le soir.
Les coliques sont dues à des spasmes de l’intestin. Elles surviennent peu après la tétée ou le biberon. Le bébé est calme puis se met soudain à pleurer, il semble souffrir sans raison visible et il est difficile à calmer. Les causes des coliques du nourrisson ne sont pas connues, mais on pense que certains facteurs favorisent cette gêne chez le bébé.
Cela pourrait être dû à une accumulation de bulles d’air dans l’estomac, à la voracité de l’enfant lors de la tétée, à un dérèglement de la fonction de l’intestin ou à des reflux gastriques. Il faut savoir qu’il existe des gestes et des soins en mesure de soulager l’enfant tels que les massages dits « anti-coliques » qui peuvent diminuer ses douleurs.
Des massages du ventre de bas en haut et dans le sens des aiguilles d’une montre le soulagent, d’autant plus qu’il a besoin de ce contact avec ses parents pour être apaisé. En tous les cas, il n’y a pas lieu de s’inquiéter quand le développement du nourrisson se fait normalement, il n’y a pas lieu de soupçonner d’allergie ou d’intolérance alimentaire (notamment au gluten).
Dans le cas contraire, il faut consulter, surtout en cas de vomissements et de fièvre, ce qui peut révéler une infection, notamment une gastro-entérite. Généralement, ces crises disparaissent au cours du troisième ou du quatrième mois, aussi soudainement qu’elles sont apparues, le rythme intestinal du bébé se régularisant peu à peu.
Nadia Rechoud