« Cette année, les parents sont plus sensibilisés sur l’importance de la vaccination. Ils ont compris qu’il fallait se remettre à faire vacciner leurs enfants par exemple contre la rougeole, à la suite des cas de décès enregistrés en 2018 », a déclaré le Pr Bensenouci en marge du 40e Congrès national de pédiatrie.
Le spécialiste a précisé que les jeunes couples étaient jusque-là « réticents » à faire vacciner leur progéniture en raison du fait qu’ils n’ont pas connu les conséquences de cette pathologie dévastatrice par le passé. Ce qui les a amenés, a-t-il poursuivi, à adopter une attitude d’optimisme béat » alors que cette maladie « peut être très grave ».
Et d’argumenter en se référant aux données de l’OMS selon lesquelles 5 000 décès ont été enregistrés pour la seule année 2018 en République démocratique du Congo, rappelant que l’Algérie en a comptabilisé 16 cas durant la même année.
Nouhad Ourebzani