Boissons gazeuses et différents jus (notamment le fameux cherbet » trouvent grâce aux yeux des jeûneurs qui font trôner sur la table packs, sachets en plastiques et bouteilles qu’ils enveloppent d’un regard charmé avant le ftour.
Ceux sont ces breuvages qui sont pour la rupture du jeûne lorsque la température est élevée –jusqu’à l’année dernière, le Ramadhan a coïncidé avec la saison chaude- et qu’importe pour eux, ou pour bon nombre de jeûneurs, le rituel lait-dattes et encore moins l’eau.
Si le temps est à la fraîcheur cette année, quelques cuillérées de chorba ou de hrira servent de faire-valoir pour l’ingurgitation de jus et de boissons gazeuses, dans un estomac à peine chatouillé par quelques fragments de frik ou quelques brins de vermicelle.
Le repas est ainsi marqué par des intervalles entre la nourriture et ces types de liquides sucrés dont la composition est loin de constituer un souci. Il est clair que tout le monde sait que ces derniers ne sont pas les amis de notre corps et connaît la nocivité de certaines substances, pour ne pas dire toutes, mais on ferme les yeux sur les préjudices que celles-ci peuvent occasionner sur notre santé. Et lorsque l’on sait que bon nombre de personnes préfèrent les boissons froides, on ne peut que s’interroger sur l’étendue des dégâts comme le signalent des spécialistes. Les reins sont les organes les plus touchés par cette attitude irrationnelle.
Nous sommes nombreux à avoir lu le message d’un médecin pakistanais, spécialiste des reins, le docteur Adib Rizvi, mettant en garde contre l’absorption de boissons froides, « et notamment celles à base de gaz (…) » après le jeûne de toute une journée. Ce spécialiste indique que « les reins s’en trouvent (ainsi) déshydratés » et qu’ils peuvent subir des « dommages importants voire irréversibles ».
Le conseil qu’il donne est de consommer des jus de fruits frais mais pas froids. Certains affirment aussi que l’eau est la meilleure boisson et qu’elle reste à privilégier.
Nadia Rechoud