L’hémoglobinurie paroxystique nocturne une maladie mortelle sous-diagnostiquée en Algérie

L’hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN) est une maladie clonale acquise des cellules souches hématopoïétiques caractérisée par une anémie hémolytique corpusculaire, une aplasie médullaire et par la survenue fréquente de thromboses. En Algérie, la HPN est mal diagnostiquer pour deux choses. La première par la méconnaissance de la maladie. Les spécialistes indiquent qu’il faut sensibiliser le personnel médical à rechercher les symptômes cliniques qui sont simples à faire. Des examens biologiques qui sont importants afin de diagnostiquer cette maladie et permettre aux patients de pouvoir être traités car il ne faut pas oublier que c’est une maladie dans la plupart des cas bénignes si elle est traitée à temps et le traitement peut donner aux patents une vie tout à fait normal. Si malheureusement le malade n’est pas traité, il aura des complications multi-organiques et peuvent entrainer le décès à plus au moins long terme. La deuxième, par l’indisponibilité des réactifs. L’objectif aujourd’hui des spécialistes est de sensibiliser les autorités sanitaires pour qu’ils mettent à disposition les réactifs nécessaires afin de mettre en évidence cette maladie d’autant que presque tous les CHU possèdent les moyens humains et matériels pour faire le diagnostic. «On est bloqué actuellement par l’indisponibilité des réactifs et on ne comprend pas pourquoi ces réactifs sont indisponibles en Algérie. Ce ne sont pas des réactifs qui coutent excessivement chers, c’est des diagnostics qu’on peut faire en Algérie. Actuellement, on est obligé d’envoyer les prélèvements dans les différents centres en Europe alors qui peuvent se faire facilement en Algérie pour peu qu’il ait cette disponibilité régulière des réactifs,» déclarent-ils. Anaïs Ouardi

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