On peut en être affecté à tous les âges, et même si certaines formes de cette maladie surviennent beaucoup plus chez les personnes âgées, il reste que ce n’est pas une pathologie des vieux. Il s’agit du rhumatisme, un sujet vaste et un terme générique qui regroupe des pathologies affectant les articulations et les os.
Il faut savoir justement qu’il existe plus de 200 maladies rhumatismales, pratiquement autant que le nombre d’os que comprend le corps humain. Des maladies douloureuses et souvent handicapantes, qui sont en constante progression et pour lesquelles de plus en plus de patients sont amenés à se faire ausculter chez les spécialistes en rhumatologie. Parmi les quatre principaux types de rhumatismes qui sont les rhumatismes inflammatoires (dont la polyarthrite rhumatoïde et les spondylarthropathies), les rhumatismes dégénératifs (l’arthrose notamment), les affections des parties molles (la fibromyalgie) et les affections osseuses (l’ostéoporose), la polyarthrite rhumatoïde est la plus fréquente, une maladie articulaire inflammatoire chronique de l’adulte, pouvant conduire à des destructions des articulations.
Les Algériens sont très nombreux également à souffrir de l’arthrose, un rhumatisme dégénératif qui se caractérise par une usure du cartilage. Elle cible surtout les genoux et affecte particulièrement les femmes selon les spécialistes qui avancent le nombre de 3 millions de personnes atteintes. Celles-ci vivent avec le risque de voir les os affectés complètement altérés. Nombreux sont ceux qui recourent beaucoup plus à la médication traditionnelle et à l’hydrothérapie afin d’atténuer la douleur.
Il faut dire qu’on n’a pas pour habitude de consulter dès les prémisses d’une affection, quelle qu’elle soit, pour en limiter les dégâts, notamment lorsqu’il s’agit d’une pathologie lourde qui risque de devenir invalidante. Ce n’est qu’une fois que le mal est fait et que les dommages sont importants que les malades atteints d’affections rhumatismales sollicitent l’aide des médecins.
Il est pourtant plus recommandé de s’en inquiéter dès les premiers symptômes, afin que la maladie soit diagnostiquée et traitée à temps. Les rhumatologues assurent qu’on peut désormais freiner l’évolution des rhumatismes et de ce fait éviter améliorer la qualité des vies des personnes atteintes.
Dans les cas de rhumatismes inflammatoires, des biothérapies remplacent les traitements anti-inflammatoires utilisés contre la douleur.
Nadia Rechoud