La mélisse est utilisée en phytothérapie depuis l’antiquité pour ses bienfaits sur l’appareil digestif. Cependant, au fil des siècles, d’autres vertus ont été attribuées à cette plante à l’odeur citronnée fort agréable.
En effet, l’action bénéfique de la mélisse est prouvée en cas de troubles digestifs (ballonnements, éructations, digestion lente, flatulences, douleurs hépatiques, remontées acides…), troubles nerveux (stress, anxiété, angoisse, crise de nerfs), troubles du sommeil (insomnie), infections virales (herpès, zona), problèmes cardiaques (tachycardie), douleurs des règles. Elle stimule également la mémoire et a un effet protecteur sur le système nerveux (détend les muscles). En usage externe, cette plante est tout aussi intéressante pour soigner les inflammations cutanées ou les mycoses et favorise la cicatrisation des plaies et ce, grâce à ses propriétés antibactériennes, antifongiques et antivirales.
Si, à ce jour, il n’existe aucune toxicité connue à la mélisse, ni d’effets secondaires constatés, il n’en demeure pas moins que, comme pour toutes les plantes utilisées en phytothérapie, les personnes souffrant de diabète, d’hypertension ou d’autres pathologies ou qui sont sous traitement médical doivent demander conseil à leur médecin avant d’envisager d’en prendre. Par contre, cette plante n’est pas recommandée en cas de grossesse ou d’allaitement en raison de l’absence de données suffisantes prouvant son innocuité.
Enfin, il est déconseillé de prendre de la mélisse sur de longues périodes car elle agirait sur les glandes sexuelles, en freinant leur activité.
Hassina Amrouni