Gonflement des glandes situées près de la mâchoire, provoquant un gonflement des joues, douleurs aux oreilles et aux muscles, fatigue, maux de tête, fièvre, perte d’appétit, douleurs au moment de la mastication et de la déglutition, ce sont les symptômes des oreillons qui affectent principalement les enfants.
Une maladie contagieuse transmise par un virus (dont le nom est paramyxovirus) et qui se manifeste par une inflammation des glandes salivaires situées à l’avant des oreilles, les glandes parotides responsables de la production de salive. Cette affection se transmet d’une personne à l’autre, par l’intermédiaire de gouttelettes de salive lors de toux, d’éternuements, de mouchages, de contacts par des mains souillées par la salive.
La contamination se fait 3 jours avant l’apparition des premiers symptômes chez la personne touchée, et jusqu’à 9 jours après, elle cible toute personne qui n’a jamais eu les oreillons et qui n’est pas vaccinée. Cette maladie est le plus souvent bénigne et guérit d’elle-même après environ deux semaines. On peut toutefois soulager la douleur et la fièvre avec des compresses d’eau froide ou d’eau tiède.
Il est préconisé de boire fréquemment une bonne quantité de liquides (eau, jus, soupe) et de consommer des aliments mous en petites quantités. Des complications peuvent survenir, mais surtout chez les adolescents et les adultes, elles peuvent se manifester par une méningite (si l’infection atteint le système sanguin puis le système nerveux), une infection des testicules ou des ovaires pouvant conduire à une stérilité, une pancréatite, une encéphalite dans le cas où l’infection arrive jusqu’au cerveau, et, très rarement, une surdité.
Raison pour laquelle les spécialistes en pédiatrie insistent sur la vaccination, seul moyen de prévenir cette maladie et les complications qui peuvent en découler affirment-ils, recommandant le vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole) dès l’âge d’un an. Vaccin très controversé ces dernières années, mais les autorités sanitaires (dans notre pays et dans le monde) se veulent rassurants, rejetant l’idée que celui-ci puisse conduire à des complications comme l’autisme. En tout cas, la vigilance est de mise quant à certains symptômes qui peuvent être le signe de complications.
Nadia Rechoud