Parkinson : Voici ce que les femmes doivent faire pour réduire de 25% le risque de développer la maladie

 Des chercheurs de l’Inserm et de Gustave Roussy, en France,  ont suivi une cohorte de près de 100 000 femmes pendant 29 ans pour étudier les bénéfices de l’activité physique sur la maladie de Parkinson. Ils ont constaté que les femmes qui étaient plus actives avaient moins de risques de développer la maladie, et cet avantage était déjà présent plus de 20 ans avant le diagnostic.

La maladie de Parkinson est caractérisée par la destruction de certains neurones du cerveau et l’accumulation de protéines toxiques. Il n’existe pas de traitement curatif, il est donc essentiel d’identifier des moyens de prévention.

Dans cette étude récemment publiée dans la revue Neurology, l’activité physique des participantes a été évaluée tout au long des 29 années de suivi à partir de 6 questionnaires individuels remplis à différentes étapes. Les chercheurs ont comparé les niveaux d’activité physique avant le diagnostic chez les participantes atteintes de la maladie par rapport à celles du même âge et en bonne santé.

Les résultats ont montré que les femmes pratiquant une activité physique plus importante présentaient un risque réduit d’environ 25 % de développer la maladie de Parkinson par rapport à celles qui étaient moins actives, même lorsque l’activité physique avait été évaluée plus de 20 ans avant le diagnostic.

L’étude a également révélé que les femmes ayant développé la maladie présentaient une diminution significative de leur activité physique au cours des 10 années précédant le diagnostic, probablement en raison de symptômes précurseurs gênants.

Ces résultats soulignent l’importance de mettre en place des programmes d’activité physique pour prévenir la maladie de Parkinson chez les personnes à risque, et invitent à mener d’autres études pour comprendre quel type et quel niveau d’intensité d’activité sont les plus bénéfiques, selon Berta Portugal, principale auteure de l’étude.

Il convient de noter que, dans cette étude, l’activité physique ne se limitait pas à la pratique d’un sport, mais incluait également la distance de marche quotidienne, le nombre de marches d’escalier montées, les déplacements à vélo, le temps consacré aux activités ménagères légères et intenses, ainsi que le temps passé dans des activités récréatives légères telles que le jardinage.

Nouhad Ourebzani

 

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