Plan d’action mondial de l’OMS pour l’activité physique et la santé 2018/2030: Des personnes plus actives pour un monde plus sain

L’Organisation Mondiale de la Santé a lancé son plan d’action mondial pour l’activité physique 2018-2030.  Le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus estime qu’« être actif est essentiel pour la santé. Mais dans notre monde moderne, cela devient de plus en plus difficile, ce qui tient surtout au fait que nos villes et collectivités n’ont pas été pensés pour cela ».

Selon lui, ceux qui sont en responsabilité, à tous les niveaux, doivent aider les gens à adopter des habitudes plus saines. C’est au niveau des villes que cette démarche est la plus efficace, car c’est là que les responsables ont les moyens de créer des espaces plus sains.

Au niveau mondial, 1 adulte sur 5 et 4 adolescents de 11-17 ans sur 5 n’ont pas une activité physique suffisante. Les filles, les femmes, les personnes âgées, les pauvres, les personnes handicapées et atteintes de maladies chroniques, les populations marginalisées et les peuples autochtones ont moins d’occasions d’être actifs.

Une activité physique régulière est indispensable pour prévenir et traiter les maladies non transmissibles (MNT) responsables de 71% de l’ensemble des décès dans le monde, dont 15 millions de décès annuels dans la tranche des 30-70 ans.

Le plan d’action montre comment les pays pourraient, d’ici à 2030, réduire l’inactivité physique de 15% chez l’adulte et chez l’adolescent. Il recommande d’engager des mesures dans 20 domaines visant, à créer des sociétés plus actives en améliorant les environnements et en ouvrant davantage de possibilités aux personnes de tout âge, quelles que soient leurs capacités, de pratiquer davantage la marche, le vélo, les activités sportives, les loisirs actifs, la danse et le jeu.

L’Algérie membre de l’OMS devra participer à travers son plan national multisectoriel de réduction des risques communs aux MNT conformément au plan d’action 2013-2014 du gouvernement approuvé par l’APN en septembre 2012.

On estime que plus de 35% de la population algérienne âgée de plus de 35 ans, soit 7 millions de personnes, souffrent d’hypertension artérielle. Les diabétiques, les personnes souffrant d’insuffisance rénale et les maladies endocriniennes sont les plus vulnérables à l’hypertension artérielle, d’où la nécessité, selon les spécialistes, de procéder à un dépistage précoce de la maladie, qualifiée de mal «sournoise».

Anaïs Ouardi

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