Pr Farid Achaibou : « J’ai breveté un algorithme pour diagnostiquer une centaine de pathologies »

Le Pr Farid Achaibou, médecin nucléaire à l’Hôpital Cochin à Paris, également diplômé de l’Université américaine d’Harvard en physiologie cardio-respiratoire, s’est attardé, lors de son intervention, au micro d’Esseha.dz, sur l’insuffisance respiratoire insidieuse. Il a indiqué que cette pathologie qui « s’installe doucement » contraint souvent à la greffe pulmonaire. L’intervenant a expliqué qu’il a axé sa communication sur les gaz du sang, comme moyen de reconnaître très tôt cette pathologie. « C’est un dosage biologique très simple qui peut très tôt nous indiquer si le malade fait une insuffisance respiratoire ou non. Ce test existe depuis un siècle, il a été perfectionné avec le temps pour pouvoir, aujourd’hui, être réalisé même en dehors des structures hospitalières mais il est très peu utilisé et pas uniquement en Algérie ». Pour le Pr Achaïbou, il est dommage de recourir à des examens plus coûteux comme le scanner, l’IRM ou le Pet-scan, alors que cet examen est « moins robuste » et qualitatif. Il y a quelques années, le Pr Achaïbou a « breveté un algorithme qui permet de diagnostiquer une centaine de pathologies, à travers ce dosage biologique qui prend quelques secondes. Cet examen nous donne le PH du sang et nous permet petit à petit de diagnostiquer l’insuffisance respiratoire. Il est important de déceler cette pathologie tôt car elle peut évoluer vers deux pathologies graves qui sont l’hypertension artérielle pulmonaire ou le cœur pulmonaire chronique qui n’a, à ce jour pas de solution hormis la greffe ».
Hassina Amrouni

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