De nouveaux médicaments de traitement du cancer seront administrés aux patients dans les hôpitaux algériens à compter de 2019. Ces médicaments sont considérés comme performants mais vu leur coût exorbitant, ils ne seront disponibles dans un premier temps que dans les centres spécialisés dans la lutte anti-cancer.
«C’est des traitements qui concerne toutes les grandes localisations des cancers prévalent dans notre pays», c’est ce qu’a annoncé aujourd’hui vendredi le Chef de service d’Oncologie médicale au Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) d’Alger, le Pr. Kamel Bouzid, en marge du 2ème sommet en oncologie médicale de deux jours qui s’est déroulé à l’hôtel Sheraton à Alger.
Le ministère de la Santé avait enregistré, depuis neuf mois, des médicaments qui devront entrer au marché national, début 2019, a encore ajouté le Pr. Bouzid.
Pour se faire, l’oncologue a indiqué que trois réunion entre les autorités, la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) et les spécialistes ont eu lieu, pour arrêter la procédure d’acquisition de ces médicaments innovants destinés au traitement et qui » ont prouvé leur efficacité dans les pays qui les ont utilisés ».
Ces nouveaux médicaments contribueront à » améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de cancer, qualitativement et quantitativement, sans qu’ils ne séjournent à l’hôpital « , a ajouté le Pr Bouzid.
Les médicaments innovants contre le cancer ont toujours été marqués par leurs prix exorbitants. Ces nouveaux traitements peuvent coûter entre 26 00 et 6 000 euros par mois et par personne, selon une étude faite par la ligue française de lutte contre le cancer.
Quand plusieurs médicaments sont nécessaires, les prix peuvent rapidement dépasser les 100 000 euros par an et par personne, ajoute-t-on. En 2018, une nouvelle génération de traitements contre les cancers est arrivée en Europe avec des prix pouvant aller jusqu’à 400 000 euros par personne.
Tinhinane B.