Une session spéciale de sensibilisation sur la Fibrose Pulmonaire Idiopathique (FPI) a été organisée pour la première fois en Algérie par Boehringer , ce jeudi. L’événement, qui s’est déroulé à l’hôtel Sofitel à Alger, a rassemblé des journalistes afin de mieux informer le public sur cette pathologie rare. Les experts médicaux, le Professeur Ahmed Kadi, Pneumologue au CHU Béni Messous, et le Docteur Mohamed Bouledroua, Directeur Médical de Boehringer Ingelheim NEW Africa, ont dirigé la session.
Le Professeur Ahmed Kadi a révélé des développements cruciaux dans la lutte contre la FPI en Algérie. Il a annoncé la mise en place d’un registre national en cours d’élaboration pour recueillir des statistiques nationales sur la maladie et suivre son évolution. De plus, un guide national sera bientôt disponible pour faciliter l’orientation des patients vers des spécialistes et assurer une prise en charge précoce de la pathologie.
Le CHU de Béni Messous, selon le Professeur Kadi, ambitionne de devenir un pôle de référence pour les maladies rares. Une thèse sur les effets de la COVID-19 sur les patients atteints de la fibrose pulmonaire idiopathique est également en préparation, fournissant des données cruciales sur cette coexistence de pathologies.
Une autre annonce significative a été faite concernant l’inauguration imminente, ce mois de décembre, d’un centre de rééducation fonctionnelle dédié aux patients atteints de maladies rares.
Le Docteur Mohamed Bouledroua de Boehringer Ingelheim NEW Africa a exprimé sa fierté en annonçant que les laboratoires qu’il représente ont mis à disposition des patients algériens atteints de FPI un médicament innovant, soulignant ainsi leur engagement envers la santé de la population.
La session a également mis en lumière les facteurs de risque de la FPI, tels que l’inhalation prolongée de substances nocives (tabac, poussière de bois, métaux), les infections virales, et le reflux gastro-œsophagien. Les symptômes, dont l’essoufflement progressif et une toux sèche, ont été discutés pour sensibiliser davantage sur la reconnaissance précoce de la maladie.
En parallèle,Pr Kadi a rappelé qu’une convention a été signée entre le service de pneumologie du CHU de Béni Messous, l’INSP, et le ministère de la santé pour élaborer un registre national des maladies rares, visant à fournir une vision complète et précise de ces affections pour une meilleure prise en charge.
Cette première session de sensibilisation marque un tournant significatif dans la lutte contre la FPI en Algérie, ouvrant la voie à une meilleure compréhension, à des diagnostics plus rapides et à une prise en charge améliorée des patients.
Nora S.
