Tout au long de l’année et encore plus durant le mois de ramadan, les trottoirs de nos villes sont envahis par des étals sauvages sur lesquels sont vendus toutes sortes de produits, y compris alimentaires.
Fruits, légumes, pain, produits laitiers, jus, produits carnés, mayonnaise, zlabiya, kalb ellouz, pâté, friandises,…tout y passe. Le pire, c’est que les clients à revenu modeste s’agglutinent autour de ces étalages de fortune, sans même être interpelés par le danger potentiel auquel ils s’exposent ou exposent leurs familles, en achetant des produits périssables -parfois périmés- et sensibles exposés durant toute la journée à la poussière, à la chaleur, à la saleté, aux mouches…etc
Attirée par le prix de la marchandise, souvent cédée à moitié prix, la clientèle qui s’alimente auprès de ces vendeurs anarchiques semble faire fi de tout bon sens.
Si les services concernés (services de la santé et de l’hygiène au niveau des collectivités locales, les services de sécurité et la direction du commerce) travaillent d’arrache-pied pour lutter contre le commerce anarchique qui nuit à la santé du consommateur, il reste que ce même consommateur, encourage ce genre de commerce illicite, en achetant sans réfléchir, mettant sa santé en danger pour quelques malheureux dinars d’économies.
Les efforts de tous doivent être soutenus pour endiguer ce fléau mais l’intervention du mouvement associatif, censé protéger le consommateur est plus que jamais requise.
Alyssa B.