La bande de Gaza fait face à une crise humanitaire et sanitaire dévastatrice à la suite de l’agression violente d’Israël contre les populations civiles, les structures de santé et les ambulances. Face à cette tragédie, de nombreux médecins et psychologues algériens se mobilisent pour apporter leur aide aux victimes de ces attaques massives.
Le Professeur Mustapha Khiati, Président et fondateur de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (La FOREM), a affirmé dans une déclaration à un média algérien que les médecins algériens sont prêts à se rendre à Gaza pour fournir des soins médicaux et un soutien aux victimes de cette crise. Toutefois, leur principal obstacle demeure la fermeture du passage à Rafah.
Le Professeur Khiati a précisé que des médecins spécialisés en anesthésie, chirurgie et soins intensifs ont suivi une formation pratique dédiée à la médecine et aux soins en temps de guerre. Un grand nombre de ces médecins possèdent déjà une expertise significative dans ce domaine et travaillent en collaboration avec le Croissant Rouge Algérien.
La FOREM a mis en place une plateforme digitale permettant aux médecins volontaires de s’inscrire et de collecter des médicaments et des dispositifs médicaux à remettre au Croissant Rouge Algérien, l’organisation habilitée à acheminer et encadrer ces dons.
De plus, la Fondation a lancé un appel spécifique aux psychologues volontaires pour qu’ils expriment leur intention d’aller à Gaza. L’impact dévastateur de cette tragédie sur les populations, en particulier sur les enfants, est incommensurable, et l’apport de soutien psychologique est essentiel.
Malgré les obstacles logistiques, ces professionnels de la santé et de la psychologie montrent une solidarité remarquable envers les victimes de la crise à Gaza. Leur engagement envers le soulagement de la souffrance humaine démontre la force de la solidarité internationale dans des moments de crise et l’esprit d’engagement des médecins algériens aux cotés du peuple Palestinien, cible d’une agression sans précédent.
Amina Azoune