Un grand stress, une tristesse incommensurable, et le cœur en prend un sérieux coup. L’organisme n’arrive pas à gérer un stress excessif ou un choc émotionnel grave, ceux-ci entraînent une faiblesse soudaine du muscle cardiaque. Une poussée d’adrénaline ou d’autres hormones du stress peuvent provoquer un choc au niveau du cœur et être à l’origine de la faiblesse extrême de ce muscle, un état qui s’apparente à une crise cardiaque tant les symptômes sont similaires.
C’est dire que le syndrome du cœur brisé n’est pas une métaphore. Il est aussi appelé cardiomyopathie ou « syndrome takotsubo », nom donné à cette cardiopathie par le Japon où elle a été reconnue au début des années 1990, elle est décrite comme étant une déformation du ventricule gauche du cœur, qui n’arrive alors plus à assurer sa fonction de pompe.
Il ne peut donc pas envoyer suffisamment de sang dans notre corps pour permettre son bon fonctionnement. C’est une affection cardiaque temporaire occasionnée par des situations stressantes ou un évènement très douloureux (deuil, rupture difficile…). Les personnes atteintes du syndrome du cœur brisé peuvent avoir une douleur thoracique soudaine ou penser qu’elles ont une crise cardiaque.
Cette douleur fait partie des symptômes du syndrome du cœur brisé ou syndrome takotsubo dont la sensation d’oppression dans la poitrine ressentie dans 75% des cas, des palpitations, des difficultés à respirer, un essoufflement brutal, une perte de connaissance dans moins de 10% des cas.
Ces personnes peuvent toutefois s’en remettre complètement, sans lésions permanentes, après quelques jours ou quelques semaines. Mais 20% des cas peuvent avoir des complications, comme la chute brutale de la pression artérielle suivie d’un choc cardiogénique, eau dans les poumons (œdème pulmonaire), embolie, arythmie cardiaque. D’où la nécessité d’une hospitalisation en soins intensifs pendant les premiers jours. Il est souligné qu’environ 1% des patients hospitalisé pour un syndrome du cœur brisé.
Rachida Merkouche