Transports publics bondés : incubateurs de maladies infectieuses

Les transports publics, essentiels à la mobilité urbaine, se transforment parfois en foyers de contamination. Dans un bus ou un métro bondé, la promiscuité réduit la distance sociale et facilite la transmission des microbes. Chaque poignée, siège ou barre métallique devient un point de contact potentiel.


Grippe et rhumes : des « passagers » réguliers

Les maladies respiratoires saisonnières, comme la grippe ou le rhume, trouvent dans les transports collectifs un terrain idéal. Une toux, un éternuement, et des dizaines de passagers peuvent être exposés en quelques secondes. Les taux d’infection en ville sont souvent corrélés à l’usage intensif des transports.


Tuberculose et infections plus graves : un danger silencieux

Au-delà des infections bénignes, des maladies plus sérieuses comme la tuberculose profitent aussi de ces espaces confinés. Mal ventilés, certains véhicules deviennent de véritables réservoirs bactériens. Les passagers vulnérables — enfants, personnes âgées, malades chroniques — sont les premiers exposés.


Le rôle de l’hygiène et de la ventilation

La qualité de l’air et l’entretien régulier des bus et tramways jouent un rôle crucial. Une ventilation adéquate, un nettoyage fréquent des surfaces, ainsi que des campagnes de sensibilisation au port du masque ou à l’hygiène des mains réduisent considérablement les risques.


Vers des transports publics plus sûrs

L’expérience de la pandémie de COVID-19 a rappelé l’importance d’un transport public sain. Investir dans des infrastructures modernes, mieux ventilées et respectueuses des normes sanitaires n’est pas un luxe, mais une priorité pour protéger la santé collective.

Nora S.