Jeudi dernier, un drame terrible a secoué la ville de Nice, dans le Sud-Est de la France, lorsque qu’un homme âgé de 87 ans a avoué avoir mortellement étranglé sa femme à l’aide d’un câble électrique. Une tragédie d’autant plus poignante que la victime, âgée elle aussi, souffrait d’un cancer du poumon en phase terminale. Cette histoire déchirante suscite des interrogations profondes sur la fin de vie, la souffrance humaine, et les limites de la compassion.
La victime de cet acte désespéré était en phase terminale de sa maladie, condamnée à une douleur insupportable et à une agonie prolongée. Face à cette souffrance incommensurable, son mari, jusque-là inconnu des services de police, a choisi de mettre fin à ses tourments. Il a été interpellé et placé en garde à vue après avoir avoué son geste. Selon les informations relayées par Le Figaro, l’octogénaire a déclaré aux enquêteurs qu’il ne supportait plus de voir sa femme souffrir et qu’il avait pris la décision de l’abréger de manière tragique, mais motivée par un profond désir d’atténuer ses souffrances.
Suite à cette tragique confession, une information judiciaire a été ouverte, et l’homme a été placé en détention provisoire dès le lendemain. Il a été mis en examen pour « homicide volontaire sur conjoint », une qualification juridique qui souligne la gravité de son geste. De plus, il devra subir des tests psychologiques dans les prochains jours pour évaluer son état mental au moment des faits.
Meriem Azoune
