Une équipe internationale de chercheurs a développé le « Régime Santé Planétaire », un régime alimentaire révolutionnaire qui promet des bienfaits pour la santé humaine tout en contribuant à la préservation de notre planète. Selon une étude de l’Université Harvard, ce régime pourrait réduire considérablement le risque de décès prématuré.
Une approche globale et durable
Contrairement aux régimes traditionnels centrés sur la perte de poids, le « Régime Santé Planétaire » vise à améliorer la santé humaine et à lutter contre le changement climatique. L’impact environnemental de notre alimentation est colossal : 40 % des terres émergées et 70 % de l’eau douce sont consacrés à la production alimentaire, qui génère 30 % des émissions de gaz à effet de serre.
Le plan alimentaire idéal
Le régime propose une consommation quotidienne de 2 500 kilocalories réparties comme suit :
– Légumes : 300 g
– Fruits : 200 g
– Céréales complètes : 230 g
– Pommes de terre : 50 g
– Lait ou produits laitiers : 250 g
– Légumineuses : 75 g
– Noix : 50 g
– Poisson : 28 g
– Viande rouge : 14 g
– Volaille : 29 g
– Œufs : 13 g
– Matières grasses : 52 g (dont 40 g d’huiles insaturées)
– Sucre : 31 g
Les friandises et boissons alcoolisées ne sont pas incluses dans les directives strictes, et l’eau du robinet est la boisson recommandée.
Des avantages significatifs pour la santé
L’étude de l’Université Harvard, basée sur les données de 200 000 personnes, montre qu’un régime conforme aux directives du « Régime Santé Planétaire » peut réduire de 30 % le risque de cancer, de maladies cardiaques et pulmonaires. Cette réduction du risque de décès prématuré serait particulièrement bénéfique pour les habitants des pays développés, où la consommation excessive de produits d’origine animale, de graisses malsaines et de sucre est courante.
Vers un changement global des habitudes alimentaires
La Commission Eat Lancet, composée de 37 experts internationaux, a élaboré des lignes directrices pour une alimentation durable qui prend en compte la santé humaine et la protection du climat. Bien qu’un régime purement végétalien ne soit pas nécessaire, la Commission préconise une réduction significative de la consommation de viande et de produits d’origine animale, notamment dans les pays occidentaux.
Des défis à surmonter
Changer les habitudes alimentaires traditionnelles est une tâche ardue. Le « Régime Santé Planétaire » est pour l’instant davantage une vision qu’un modèle immédiatement réalisable. L’adoption de ce régime demande du temps, des efforts et une adaptation, surtout pour ceux habitués aux plats préparés ou à manger à l’extérieur.
En somme, le « Régime Santé Planétaire » propose une solution viable pour améliorer notre santé tout en préservant notre environnement.
Tinhinane B
