Avec plus de trois millions d’utilisateurs dans le monde, l’application « Kwit », adoptée jusque là par bon nombre de fumeurs à la quête d’un sevrage, vient d’être validée par l’Organisme mondial de la santé (OMS) comme un moyen parmi d’autres pour se sevrer du tabagisme
Lancée il y a une dizaine d’années par le Strasbourgeois Geoffrey Kretz, ingénieur de formation, « Kwit » a depuis été téléchargée plus de trois millions de fois. Traduite en 14 langues et téléchargée principalement en Europe et en Amérique, l’appli a récemment été validée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’organisme mondial s’est fixé pour objectif dans un plan 2010-2025, à sortir du tabagisme 30 % de la population mondiale et a ainsi évité des millions de morts à travers le monde. « Et l’OMS a bien conscience que les outils numériques, tels que les applications mobiles, ont une grande place à jouer et ils ont élaboré un nouveau cadre d’évaluation » précise Geoffrey Ketz.
Pour décrocher ce sésame, « Kwit » a donc suivi un processus de six mois. L’entreprise qui porte le nom de l’appli a dû fournir les preuves, donner des garanties, indiquer qu’un comité scientifique épaulait ses recherches, qu’une psychologue en thérapie comportementale et cognitive avait travaillé pendant cinq années avec elle, tout comme un docteur en santé publique ou, encore, qu’elle avait collaboré en externe avec des universités ou des comités scientifiques.
Meriem Azoune