Une nouvelle étude révèle : L’utilisation précoce du smartphone nuit à notre santé mentale

 

Selon une étude réalisée par Sapien Labs, une organisation à but non lucratif, établie à Washington, l’âge auquel vous mettez un smartphone entre les mains de votre enfant est déterminant pour sa santé mentale future.

L’étude en question, menée auprès de 27 959 jeunes de 18 à 24 ans, provenant principalement de 41 pays d’Amérique du Nord, d’Europe, d’Amérique latine, d’Océanie, d’Asie du Sud et d’Afrique, a permis aux chercheurs de conclure que mieux vaut retarder le plus possible l’âge d’utilisation de notre premier smartphone si l’on veut jouir d’une bonne santé mentale à l’âge adulte.

Selon le Dr Tara Thiagarajan, fondatrice de Sapien Labs : « Ces résultats suggèrent qu’il y a des améliorations à long terme du bien-être mental pour chaque année de retard dans l’obtention d’un smartphone pendant l’enfance ». Elle a également précisé qu’« il est important que nous continuions à étudier cette relation et à développer des politiques et des interventions efficaces qui peuvent soutenir un développement mental sain à l’ère numérique afin d’inverser les tendances à la baisse que nous avons suivies ».

L’on apprend ainsi que 42% des jeunes hommes présentant des problèmes de santé mentale, avaient reçu leur premier smartphone à l’âge de 6 ans, contre 36% pour ceux qui ne l’utilisaient que depuis l’âge de 18 ans.
Plus vulnérables que la gent masculine, les jeunes filles sont 74% à être aux prises avec un problème de santé mentale lorsqu’elles ont utilisé un smartphone à partir de l’âge de 6 ans, contre 36 % pour celles qui l’utilisent depuis leur majorité.

Ainsi, l’utilisation précoce de ces appareils dits intelligents rendraient pourtant fragile leurs utilisateurs qui, toujours d’après l’étude de Sapien Labs, auraient une incidence sur la confiance en soi et la capacité de la personne à établir des relations positives avec autrui. D’autres problèmes de santé mentale ont été relevés par les chercheurs comme des pensées suicidaires, un sentiment d’agressivité envers les autres, une sensation d’être détaché de la réalité ainsi que des hallucinations.

Cette étude vient ainsi consolider les théories ressassée depuis des années par les psychopédagogues et autres spécialistes de l’apprentissage, à savoir que l’utilisation d’un téléphone portable, tablette ou tout autre écran doit être proscrite dans le jeune âge en raison des incidences sur le développement psychique de l’enfant. Des études ont en effet révélé que le risque de présenter des troubles du spectre autistique était plus élevé chez les enfants surexposés aux écrans dès le plus jeune âge.

Synthèse Hassina Amrouni

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