Vieux bus diesel en Algérie : un poison silencieux

Des transports publics encore trop polluants

En Algérie, une grande partie du parc de bus urbains et interurbains reste vieillissante, fonctionnant au diesel avec des moteurs usés.  Les citoyens font face à une réalité alarmante : bus vétustes, fumées noires et émissions polluantes omniprésentes.


Les voies respiratoires en première ligne

Les gaz d’échappement saturent l’air des grandes villes comme Alger, Oran ou Constantine. Asthme, bronchites chroniques et irritations respiratoires sont fréquents, notamment chez les usagers réguliers et les riverains des grands axes. La promiscuité des arrêts bondés accentue encore l’exposition directe à ces polluants.


Des impacts invisibles mais graves

Au-delà des maladies respiratoires, la pollution issue des vieux bus contribue en silence aux pathologies cardiovasculaires et fragilise l’organisme. L’OMS classe d’ailleurs les particules fines issues du diesel comme cancérigènes. Pourtant, le débat reste largement sous-estimé dans les politiques publiques locales.


Les plus vulnérables : enfants et personnes âgées

Les élèves qui empruntent quotidiennement les bus scolaires, ainsi que les personnes âgées aux défenses immunitaires affaiblies, sont les premières victimes. Ce problème de santé publique se répercute sur la qualité de vie et le système de santé déjà sous pression.


Repenser le transport est une urgence

Des mesures d’incitation au renouvellement du parc existant,  la promotion du GPL et la réflexion sur le saut qualitatif vers l’énergie verte , doivent être une priorité nationale sur le terrain pour une transition vitale pour la santé des Algériens.
Nora S.