Dans le cadre d’une récente déclaration, le wali de Mascara , Farid Mohammedi, a annoncé la relance d’un projet important visant à renouveler la flotte automobile au profit des bureaux de santé et de prévention dans toutes les communes. Cette initiative, qui avait été mise en attente depuis 2018 en raison de divers obstacles, semble maintenant sur le point de reprendre vie avec une allocation budgétaire de 36 milliards de centimes.
Lors des célébrations de la Journée nationale de la municipalité, M. Mohammedi a mis en lumière les raisons qui ont entravé ce projet au fil des ans, citant notamment la pénurie de véhicules sur le marché local. Cependant, le wali a souligné que la saturation actuelle du marché algérien en voitures offre une opportunité idéale pour relancer cette initiative cruciale.
Cette injection financière, prélevée sur le budget de la wilaya, permettra d’acquérir des véhicules destinés aux bureaux de prévention opérant dans les différentes municipalités. L’objectif principal est de faciliter les déplacements du personnel de ces services, en particulier dans le cadre d’inspections visant à préserver la santé publique.
Le projet, qui était à l’origine suspendu en raison de diverses contraintes, est désormais présenté comme une réponse urgente aux besoins croissants des bureaux de santé en matière de mobilité. Les nouvelles acquisitions devraient améliorer considérablement la capacité des équipes de terrain à effectuer leurs missions de manière efficace et opportune.
Dans son discours, M. Mohammedi a également appelé les bureaux de prévention à intensifier leurs efforts, en particulier en février, pour éliminer les œufs de moustiques. Cette mesure vise à prévenir la prolifération de ces insectes nuisibles pendant la période estivale, soulignant ainsi l’importance de la prévention des maladies vectorielles.
La relance de ce projet de renouvellement de la flotte automobile représente une étape cruciale dans l’amélioration des services de santé publique au niveau local. Les résidents de la wilaya de Mascara peuvent s’attendre à une présence accrue des bureaux de santé sur le terrain, assurant ainsi une réponse plus rapide aux besoins de la communauté et une meilleure prévention des risques sanitaires.
Nouhad Ourebzani
