Dans un contexte où le diabète de type 1 connaît en Algérie une progression régulièrement signalée par les équipes de terrain, Sanofi a réuni, les 21 et 22 novembre à Alger, plus de 70 pédiatres et endocrinologues venus de plusieurs wilayas du pays. La rencontre, organisée à l’hôtel Hyatt Regency, constitue la première Masterclass spécifiquement dédiée au diabète de type 1 chez l’enfant, l’adolescent et le jeune adulte.
Cette montée du diabète de type 1 – un phénomène observé également à l’échelle internationale – impose une actualisation constante des pratiques. À mesure que l’incidence augmente, les médecins voient arriver des patients plus jeunes, présentant des profils plus complexes et nécessitant un suivi particulièrement ajusté à leur étape de croissance.
Pendant une journée et demie de formation intensive, cinq experts nationaux ont animé un programme mêlant présentations scientifiques, ateliers interactifs et analyses de cas cliniques réels. L’objectif était clair : renforcer les compétences, harmoniser les approches et consolider le travail en réseau pour améliorer la qualité du parcours de soins.
La formation a passé en revue les défis propres à chaque âge. Les médecins ont revisité la petite enfance, période caractérisée par de fortes fluctuations glycémiques et un risque élevé d’hypoglycemie. Ils ont exploré les enjeux de l’âge scolaire, où l’activité physique quotidienne et l’alimentation varient énormément d’un enfant à l’autre. L’adolescence, considérée comme l’étape la plus difficile tant la gestion insulinique se complique, a suscité de longs échanges, notamment sur la résistance physiologique à l’insuline et le décrochage thérapeutique. La transition vers l’âge adulte – entre 18 et 25 ans – a été présentée comme un moment critique, marqué par un risque de rupture de suivi que les professionnels cherchent désormais à réduire.
En organisant cette Masterclass, Sanofi réaffirme sa stratégie d’accompagnement scientifique. L’entreprise met en avant son soutien aux formations indépendantes conformes aux recommandations internationales et son ambition de faciliter l’accès des médecins aux avancées thérapeutiques les plus récentes. Cette démarche vise à renforcer la coordination entre spécialistes et à garantir un suivi plus précis, plus sécurisant et mieux adapté aux spécificités de chaque patient.
Pour les familles, l’enjeu est immense. Une meilleure maîtrise des mécanismes glycémiques, une adaptation fine des doses d’insuline et un accompagnement psychologique renforcé peuvent réduire les complications, les hospitalisations d’urgence et l’anxiété quotidienne liée à la maladie. En formant plus de soixante-dix médecins en deux jours, cette initiative contribue à renforcer, de manière très concrète, la qualité des soins offerts aux enfants et adolescents vivant avec un diabète de type 1.
Dans une Algérie où les professionnels observent année après année une augmentation du nombre de jeunes touchés, ce type de formation apparaît désormais non seulement utile, mais indispensable.
Cette initiative, faut-il le souligner, est la première d’une série qui sera programmée tout au long de l’année prochaine
Tinhinane B
